"Le Caleil"...2
est la port d’attache de Florent et de Violette, les parents de Brice.
C’est ici qu’il a vu le jour, grandi, entouré d’Amour, baigné de tendresse.
Chez eux aussi, même chaleureuse ambiance.
Jan et Damelys ont accueilli Violette,
l’épouse de Florent, leur fils, avec joie.
C’est un lieu béni, un peu hors du temps,
un rythme harmonieux préside en toutes choses.
Amandiers, chênes kermès,
cyprès se mêlent en désordre .
Un figuier échevelé abrite une source
qui ruisselle parmi les pierres moussues,
cachée dans la menthe sauvage.
Plus loin, c’est l’étendue des lavandes, du romarin.
Le jardin des « simples » précieux pour Damelys ;
de multiples plantes poussent sur des terrasses entourées de pierres.
Au fond, est l’enclos abritant le rucher de Jan.
Tel est le Mas Balthazar.
Environné de collines qui jouent à saute-mouton avec le ciel.
Au pied de la terrasse, s’étend l’oliveraie argentée :
c’est tout un poème.
Chez Florent et Violette, au « Caleil »,
même ambiance, parfum de fleur, de cire ;
riches soies multicolores dans les corbeilles d’osiers
posées à même le sol près du métier à broder.
La grande salle s’ouvre sur un jardin sauvage
qui veut se donner de grands airs,
entouré de murets, de pierres sèches.
Une joyeuse flambée lèche les landiers de l’âtre.
C’est un logis de « rajout », un peu décalé
en contrebas des « Avettes ».
Pas de terrasse, mais de belles dalles récupérées
dans les collines entourent l’habitation.
C’est l’ancienne bergerie d’origine
à l’entrée généreusement comme un porche d’église,
transformée amoureusement
par Florent pour sa tendre Violette.
Les deux femmes s’affairent dans l’immense cuisine
qui réunit les deux logis.
à suivre...
crea perso